La première étape consiste à identifier la CAE qui correspond à votre activité entrepreneuriale et à votre projet. N’hésitez pas à prendre contact avec les CAE de votre territoire et de votre secteur d’activité. La CAE vous présentera son fonctionnement et ses grands principes. Elle vous parlera de son projet coopératif. Vous présenterez votre projet entrepreneurial et les questions que vous vous posez pour, ensemble, décider de votre intégration.
Souvent proposé par la CAE à votre intégration, le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) vous permet d’exercer votre activité dans le cadre de la CAE le temps qu'elle se développe. Cette période permet de tester “grandeur nature” votre projet et de vous acculturer au collectif, tout en bénéficiant d’un accompagnement à la création et au développement d’activité. Ce contrat vous permet de conserver le bénéfice éventuel de votre statut vis-à-vis de Pôle Emploi ou des minimas sociaux.
Lorsque l’activité se développe et qu’elle vous permet de vous rémunérer à un niveau suffisant et stable, vous signez alors un contrat d’entrepreneur salarié associé (CESA). Vous serez alors officiellement entrepreneur·e salarié·e de la CAE. Ce contrat est un contrat à durée indéterminée. Votre rémunération est fonction de votre niveau d’activité et sera revue régulièrement en fonction de votre activité réelle.
Tout en continuant le développement de votre activité, 3 ans maximum après votre entrée dans la CAE, vous devrez en devenir associé·e en portant votre candidature à son Assemblée générale. Une fois associé·e, vous participez aux grandes décisions de votre entreprise partagée. Avec l’ensemble des associé·es vous décidez en assemblée générale des services mutualisées et de leur financement (taux et modalités de calcul de la contribution coopérative).
Bien entendu, vous pouvez à tout moment décider de quitter la CAE, notamment pour :